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Les 8 et 9 juin 2015, une Assemblée Générale Extraordinaire du Réseau des Institutions Nationales de Lutte contre la Corruption en Afrique de l'Ouest (RINLCAO) a eu lieu à Bamako, au Mali, avec l'appui technique et financier de l'ONUDC et du gouvernement du Danemark. La réunion visait à modifier les statuts du RINLCAO et à explorer les liens entre le trafic de drogue, le crime organisé et la corruption en Afrique de l'Ouest. L'Assemblée Générale a réunie des chefs et des représentants des institutions anti-corruption du Bénin, Burkina Faso, Côte-d'Ivoire, Guinée, Libéria, Mali, Niger, Sénégal, Sierra Leone et Togo. Des représentants de la Banque Africaine de Développement, l'ONUDC ainsi que les organisations de la société civile ont également pris part à la réunion.

À la fin de la réunion, les membres du RINLCAO ont adopté une constitution amendée et se sont engagés à renforcer les institutions anti-corruption en Afrique de l'Ouest, dans l'intérêt notamment de promouvoir le développement social et économique. Les gouvernements de la région ont appellés à mobiliser d'avantage de moyens pour lutter contre les flux financiers illicites, et ont également souligner l'importance d'adopter une législation en conformité avec la Convention des Nations Unies contre la corruption (CNUCC). Enfin, les membres du RINLCAO ont exprimé leur préoccupation par rapport aux flux croissants de migrants. La nouvelle constitution du RINLCAO est disponible ici.

Le RINLCAO est une association indépendente à but non lucratif établie par la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). Dans le cadre de son mandat en tant que gardien officiel de la Convention des Nations Unies contre la Corruption, l'ONUDC fournit un soutien régulier aux gouvernements et aux organisations de lutte contre la corruption, notamment en Afrique de l'Ouest et du Centre.