Informations sur le Mali
Population (2017): 18.541.980
Croissance de la population (% annuel): 3,0
PIB (2017): 15.334.336.140
Croissance du PIB (% annuel): 5,4
Espérance de vie à la naissance : 58
Taux de natalité, total (Naissance par femme): 6.1
Le Mali et le Programme Sahel
Depuis sa création, le Programme Sahel et ses partenaires ont mis en œuvre 131 activités au Burkina avec plus de 3875 bénéficiaires dont 12,46 % de femmes. .
A travers son partenariat avec le Programme Sahel de l'ONUDC, le Burkina Faso a accompli des résultats probants :
- Avec le soutien de l'ONUDC, les
institutions maliennes telles que l'Office Central des Stupéfiants (OCS)
et la Brigade Mobile d'Intervention (BMI) ont obtenu des résultats
positifs dans leur lutte contre les médicaments frauduleux : pour les
dernières trois années, le montant total des saisies de médicaments
frauduleux de la BMI s'élève à 19,88 tonnes. En 2018 ,2018, 1,8 tonnes
ont déjà été saisies (par la BMI), en 2017, les saisies concernent 9,6
tonnes de médicaments, soit plus de 7 millions de comprimés. En savoir plus
- Le 28 février 2018, les équipes en charge du fret à l'aéroport de Bamako ont saisi 4 650 kg de méthamphétamine qui ont été acheminés vers la Malaisie par la France par un ressortissant nigérian. Le 9 mars 2018, l'Office Central des Stupéfiants (OCS), l'organisme malien de contrôle de la drogue, a arrêté un ressortissant guinéen transportant 170 cartons de tramadol contenant 70 000 comprimés. Le suspect a été présenté au procureur pour trafic de substances illégales trois jours plus tard. Cette saisie intervient moins de trois mois après que l'ONUDC a tiré la sonnette d'alarme sur l'augmentation du trafic et de la consommation de tramadol et sur ses incidences sur la sécurité et la santé. L'ONUDC soutient les autorités maliennes par le biais de plusieurs cours de formation sur les connaissances générales en matière de drogues et de méthodes de dissimulation des trafiquants. Outre les opérations de contrôle, les autorités maliennes en charge des crimes liés à la drogue mènent également des activités de sensibilisation.
- En juin 2017, les éléments de la Cellule Aéroportuaire
Anti-Trafic (CAAT) de l'aéroport de Bamako de l'aéroport de Bamako ont saisi plus de 10 kg d'héroïne dissimulés dans deux bagages ayant appartenu à une passagère. La CAAT de Bamako a été opérationnalisée et formé depuis 2014 avec le soutien de l'ONUDC, dans le cadre de son
Programme de Communication Aéroportuaire (AIRCOP), mis en œuvre conjointement avec l'Organisation Mondiale des Douanes (OMD) et Interpol. Fin juin 2017, la brigade des stupéfiants de la police malienne a saisi plus de 100 kg de cannabis. Le médicament était dissimulé dans des portes en bois destinées à être expédiées à Dakar, au Sénégal. Depuis 2014, dans le cadre de son programme Sahel, l'ONUDC a mis en œuvre 131 activités au Mali, avec plus de 3875 bénéficiaires notamment des responsables de l'application des lois et de la justice. Plusieurs de ces initiatives sont issues du partenariat étroit de
l'ONUDC avec la Police des Nations Unies (UNPOL) et la Mission
multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au
Mali (MINUSMA) du
Département des opérations de maintien de la paix des Nations Unies (DOMP).
Parmi ces activités, 10 formations
portaient précisément sur les techniques d'investigation et
d'identification des drogues, à l'intention des unités spécialisées
responsables des saisies susmentionnées. En savoir plus
- Fin octobre 2016, les autorités maliennes ont arrêté le baron d'un réseau international de trafic de drogue opérant au Mali. L'arrestation - effectuée à l'extérieur de la mosquée où le imam devenu baron de la drogue venait de terminer la récitation de la prière du vendredi matin - a été rendue possible par la coopération et l'échange d'informations entre les services de détection et de répression de la région, facilités par l'ONUDC. Il s'agit d'une des premières opérations au Mali qui aboutit au démantèlement d'un réseau international de trafic de drogue.
- Début 2017, les autorités maliennes ont procédé au démantèlement de réseaux criminels opérant à Bamako, suite de la remise d'équipements opérationnels par l'ONUDC au ministère malien de la Sécurité intérieure et de la Protection civile ainsi qu'aux formations spécialisées de l'ONUDC.
Les principales activités mises en œuvre au Niger par le biais du Programme pour le Sahel comprennent :
- En octobre 2018, dans le cadre du
programme GLO.ACT, un atelier de formation et de sensibilisation des
leaders communautaires a été organisé à Bamako, Mali. La formation a
rassemblé 40 participants, dont 14 femmes, venus de toutes les régions
du Mali (Koulikoro, Sikasso, Segou, Mopti, Gao, Tombouctou et Bamako)
afin de les impliquer dans la lutte contre la traite des personnes et le
trafic illicite de migrants. En effet, suite à cette formation,
les leaders traditionnels ont pris l'engagement de transmettre leurs
acquis à l'occasion de réunions organisées au niveau de leurs localités
et également de promouvoir des options de migration plus sûres afin de
combattre le trafic illicite de migrants. En savoir plus
- L'ONUDC a organisé en mai 2018 à Ségou au Mali
un atelier pour former
les agents de services de répression aux
méthodes de détection rapide des drogues et substances apparentées,
grâce à une trousse de détection fourni par l'ONUDC, et de les
familiariser aux trafics des médicaments contrefaits ou détournés de
leurs usages thérapeutiques.
Cette formation a été articulée autour
de 3 volets :un volet théorique où les agents ont eu accès aux
informations générales sur les drogues ainsi que les principes de base
des méthodes de test rapide, un volet pratique où les participants ont
effectué des tests leur permettant de faire des analyses sur les drogues
apparentées et médicaments détournés, et enfin un volet sur le
terrorisme et le crime organisé qui s'est porté sur l'interaction entre
les administrations pénitentiaires et les détenus sous les aspects liés à
la radicalisation. En savoir plus

- En février 2018, à travers le Programme mondial contre le Blanchiment d'argent (GPML) a organisé en février 2018 au Mali, un atelier de formation afin d'aider les forces de l'ordre à mieux comprendre le lien entre les trafics illicites et le financement du terrorisme. Ainsi, l'ONUDC a développé un
programme de formation relatif aux techniques avancées de perturbations
financières. Ce programme se penche également sur comment les pays
peuvent exploiter au mieux les sanctions du Conseil de sécurité sur le
financement du terrorisme conformément à la résolution 1267/1988 et dans
le cadre d'un plan plus large relatif aux perturbations financières. Les participants ont appris à préparer un dossier d'identification d'une personne soupçonnée de financement du terrorisme et comment utiliser efficacement les services de renseignement afin de mieux cibler la capacité des réseaux terroristes à collecter, déplacer, utiliser et stocker de l'argent. En savoir plus