L'ONUDC renforce les capacités de marquage d'armes à feu dans la région
Parmi les défis sécuritaires qui affectent l'Afrique de l'Ouest, le trafic d'armes à feu est d'une importance cruciale. Depuis la crise libyenne de 2011, la prolifération des armes à feu a subit évolution en hausse, facilitant les activités de déstabilisation de nombreux groupes armés, et sapant les efforts de développement de nombreux pays d'Afrique de l'Ouest.
Dans sa quête d'une solution adaptée et durable à ces problèmes récurrents, l'ONUDC a privilégié une approche endogène en partenariat avec les acteurs régionaux à l'instar de la Côte d'Ivoire et du Togo pour relever le défi du marquage, de l'enregistrement et du traçage des armes à feu dans l'espace du grand Sahel.
Dans cet esprit s'est achevé le 8 janvier 2016 à Cotonou, au Bénin, l'atelier sous-régional sur le marquage, l'enregistrement des armes et la maintenance des équipements de marquage. Fruit d'une coopération soutenue entre l'ONUDC et le Japon, cet atelier a permis de renforcer les capacités techniques et opérationnelles d'une vingtaine d'experts du Bénin, Burkina Faso, Niger, Togo et Sénégal.
Cet atelier a engendré un réel accroissement des capacités des équipes techniques chargées du marquage des armes à feu, qui sont désormais en mesure de mettre en œuvre les opérations sans l'aide d'une expertise externe, même en cas de problème technique. Ceci marque une évolution positive qui vient combler un important déficit de capacités qui avait ralenti le processus de marquage des armes à feu.
Depuis de nombreuses années l'ONUDC fournit aux Etats membres un soutien logistique et technique visant à renforcer leurs capacités en matière d'identification, de contrôle et de sécurisation des armes à feu. Mis en œuvre au travers de son Programme de contrôle des armes à feu, ces efforts visent à faire face à un contexte sécuritaire fragile voire volatile, marqué par une menace terroriste grandissante ainsi que la présence de mouvements armés dans la région.